Le concert de Calamine se présente comme un manifeste de l'irrévérence queer, un procès festif et désinvolte de l'hétéro-patriarcat et une complainte éco-anxieuse dont l'enthousiasme et le cynisme se concurrencent. Face à l'indécence noé-libérale, la décroissance personnelle convie à danser sur la déchéance du monde, embrasser la mauvaise foi intellectuelle des populistes et se réapproprier notre statut de déchet dans une perspective d'empouvoirement. Les outils thérapeutiques privilégiés lors de ses concerts sont l'hystérie et l'aliénation. Calamine s'entoure sur scène de son beatmaker Kèthe Magané (guitares et basse), de Valérie Lachance-Guillemette (saxophones et voix) et de Arthur Evenard (claviers).