Biographie
Depuis la parution de son premier album solo, Apprentie guerrière (2012), récompensé du Félix de l’album alternatif de l’année, Fanny Bloom incarne une pop québécoise bien ancrée dans l’air du temps – mélancolique autant qu’exaltée. Avec Pan (2014), et grâce à un album homonyme de réinterprétations au piano (2016), la créatrice indocile persiste et signe en dépeignant avec élégance les souvenirs qui hantent la mémoire et les beaux désirs irrépressibles.
La voici avec Liqueur, un frais nectar aux ingrédients sucrés concocté aux côtés de TŌKI (Thomas Hébert et Julien Harbec, ses anciens comparses de La Patère Rose). Candide, coloré et rafraîchissant, cet opus de printemps précoce déverse des mélodies enivrantes, des textes légers, enveloppés de la voix vaporeuse d’une Fanny plus radieuse que jamais. La douce combattante au cœur fragile y démontre à nouveau son talent pour délier les hanches autant qu’étreindre le cœur. Continuant de faire paraître des singles toujours aussi dansants et accrocheurs («Boum Boum Pow Pow», «Cinéma»), Fanny Bloom participe également au projet La Renarde, sur les traces de Pauline Julien, qui a fait l’objet d’une tournée de spectacles.
Native de Montréal et élevée en Montérégie, Fanny Bloom se met très jeune à pianoter. Rapidement, une passion fougueuse est née: celle d’une musique toute en délicatesse. Une dizaine d’années d’études classiques plus tard, voilà qu’elle croise la route de Thomas Hébert et Julien Harbec (Valaire): La patère rose voit le jour. Grand gagnant des Francouvertes en 2008, le groupe signe avec Grosse Boîte au Québec puis Naïve en France avant de se voir attribuer les premières parties de MIKA en Europe.
Le temps passe et la douce combattante au cœur fragile décide de faire cavalière seule. C’est animée du désir de faire les choses à sa manière qu’elle lance Apprentie guerrière en 2012 et se voit récompensée du Félix pour l’album alternatif de l’année. Conçus aux côtés d’Étienne Dupuis-Cloutier à peine deux ans plus tard, les morceaux nostalgiques d’amour immense de Pan l’ont menée à une nomination dans la catégorie Auteur ou compositeur de l’année à l’ADISQ 2015, alors que ses pièces «Piscine» et «Évidemment (remix de Claude Bégin)» ont connu un vif succès radiophonique.
En 2015, on lui propose de composer la trame sonore de la pièce Constellations (présentée au théâtre La Licorne), dont elle extrait un magnifique EP de quatre titres. L’année suivante, n’ayant pas peur de la mélancolie comme de l’exaltation, la musicienne indocile pond un album homonyme de sensibles réinterprétations au piano, qu’elle promène en tournée accompagnée uniquement de son piano illuminé dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy.
Celle qui nomme avec tant d’élégance les souvenirs hantant la mémoire et les beaux désirs irrépressibles renoue avec ses comparses des premières heures pour concocter Liqueur, un opus de printemps précoce : candide, coloré, rafraîchissant. Habité de légèreté et de sentiments heureux, l’effervescent album s’est construit dans la plus grande spontanéité avec TŌKI (Thomas Hébert et Julien Harbec) et nous parle d’amour, de bonheur, de «suavitude». Les mélodies enivrantes et les textes légers, enveloppés de la voix vaporeuse de Fanny Bloom, révèlent un frais nectar aux ingrédients sucrés. Une musique bien ancrée dans l’air du temps – sachant tout autant délier les hanches qu’étreindre le cœur.
Continuant de faire paraître des singles toujours aussi dansants et accrocheurs («Boum Boum Pow Pow», «Cinéma»), Fanny Bloom participe également au projet La Renarde, sur les traces de Pauline Julien, qui a fait l’objet d’une tournée de spectacles.