Biographie
En 2012, Catherine a soif de défi et de renouveau. Elle se met à l’écriture et à la composition de Rookie, un premier album solo paru en 2014. Puis elle ressurgit en 2017 avec Un bras de distance avec le soleil. Sur ces deux albums, elle explore des thématiques similaires largement inspirées par son parcours unique dans l’univers de la musique. Dans un genre manifestement libéré des carcans de la chanson, Catherine Leduc met de l’avant sa vulnérabilité, ausculte ses plus intimes paradoxes et dissèque son expérience comme créatrice au sein d’un milieu qui redonne peu. Son complexe de « débutante », très à l’avant-plan sur Rookie, fait place à sa quête pour le droit à la différence sur Un bras de distance avec le soleil.
Catherine Leduc est née en 1979 sur la rive-sud de Trois-Rivières. À 18 ans, son frère lui fait découvrir If you’re feeling sinister du mythique groupe Belle and Sebastian. D’abord, elle déteste. Puis, à force d’écoutes répétées imposées par un frère obsédé par l’album, un déclic se fait : elle est à son tour contaminée. Une histoire de richesse des mélodies, d’originalité et de personnalité forte, des traits qui dicteront à jamais ses goûts musicaux et l’angle qu’elle privilégiera dans ses propres créations.
Au CÉGEP, elle répond à l’appel de l’art en étudiant les arts plastiques, la musique et la construction textile. En 2003, elle arrive à Montréal avec son copain, Matthieu Beaumont. En 2004, ils fondent ensemble Tricot machine. Le duo lance, en 2007, un premier album homonyme qui prend le Québec par surprise. Le culte croit de plus belle avec l’album de Noël 25 décembre (2008), le deuxième album officiel La prochaine étape (2010) et plusieurs prix (Félix de la Révélation de l’année, Prix Miroir du Festival d’été de Québec, Prix Écho de la chanson de la SOCAN, Grand Prix de la relève Archambault, etc.).
En 2012, Catherine a soif de défi et de renouveau. Elle se met à l’écriture et à la composition de Rookie, un premier album solo paru en 2014. Puis elle ressurgit en 2017 avec Un bras de distance avec le soleil. Sur ces deux albums, elle explore des thématiques similaires largement inspirées par son parcours unique dans l’univers de la musique. Dans un genre manifestement libéré des carcans de la chanson, Catherine Leduc met de l’avant sa vulnérabilité, ausculte ses plus intimes paradoxes et dissèque son expérience comme créatrice au sein d’un milieu qui redonne peu. Son complexe de « débutante », très à l’avant-plan sur Rookie, fait aujourd’hui place à sa quête pour le droit à la différence sur Un bras de distance avec le soleil.
Le temps et l’expérience lui ont certainement donné un recul, un angle différent : en marge des lésions et du doute, il y a aussi un émerveillement, la fierté d’avoir ce point de vue unique, une détermination à continuer de créer pour se saisir soi.
La musique, Catherine Leduc le sait maintenant, est une muse traîtresse. La meilleure manière de négocier avec elle est de voir chaque album non pas comme le reflet exact de soi dans un miroir, mais bien comme un périple, une exploration, une expérience. Celle qui pense être allée jusqu’au bout de ce qu’Un bras de distance avec le soleil réclamait d’elle ne s’étonnerait pas que sa quête l’appelle dans un tout autre territoire, encore, la prochaine fois.