Biographie
On connaît Stéphane Archambault pour une bonne couple d’affaires : comme chanteur de la formation folk-trad Mes Aïeux, bien sûr; comme animateur (La grande veillée et Pour un soir seulement à ICI ARTV, Vraiment top à ICI Musique) et comédien (4½, La vie, la vie et Rumeurs sur ICI Télé, Laurel et Hardy et Yvon Deschamps raconte La Shop au théâtre), aussi. Pétillant, aux oreilles et cerveau bien ouverts, aimant raconter des histoires, il marque la culture québécoise en créant des ponts entre tradition et contemporanéité, entre marge et populaire. Fort de ce bagage, il est de retour sous les projecteurs pour la première fois depuis la fin de son susmentionné groupe – en solo, se lançant à la fois dans le vide et dans vos bras. Il avait besoin d’écrire mais ne pensait pas se remettre à la musique; et le voici qui s’amène avec un spectacle et un disque, nourris de ruptures et de renouveaux. Marqué par l’âge d’or français, au phrasé évoquant affablement la musique traditionnelle, appuyé par le monument folk Joe Grass, Archambault avance une chanson plurielle, généreuse, à la fois révérencieuse et un peu crottée – l’actualisation indie d’un legs musical francophone. Ce nouvel allant, c’est une mise à jour de qui et où il est, au je plutôt qu’au nous.
Ça tient de l’audace, à 55 ans, de s’aventurer de la sorte, de se faire un bagage neuf. C’est que, pendant deux décennies, Mes Aïeux a été un incontournable de la scène québécoise : récipiendaire de 13 Félix (dont six pour le Groupe de l’année), on lui doit le canonique hymne provincial « Dégénérations », un incontournable radiophonique qui se manifeste encore dans nos foyers, soirées et autres célébrations nationales. Au fil de cinq albums studio (Ça parle au diable! en 2000, Entre les branches en 2001, En famille en 2004, La ligne orange en 2008, À l’aube d’un printemps en 2012) et d’un album live (Tire-toi une bûche en 2006), la plupart certifiés or, platine ou même double platine, la formation a fait le tour du Québec à maintes reprises, se produisant aussi quelques fois de l'autre côté de l’Atlantique. Un parcours étoilé – littéralement, considérant que l’astronaute Julie Payette a apporté leur album La ligne orange dans l’espace.
Fourmillant, curieux, avide de partage, Stéphane Archambault se tient toujours occupé : il enregistre cet été la quatrième saison de La grande veillée et fait partie de la distribution de la pièce La Shop, qui reprend les grands textes d’Yvon Deschamps. Et, à travers tout ça, il se garde du temps pour ce nouveau projet : le sien. Ce printemps, il sera en rodage pour son premier spectacle solo – une leçon d’humilité pour un artiste habitué aux salles remplies d’un public assidu, autant qu’une chance pour ce dit public d’assister à la création du show. L’album, lui, est attendu pour mai 2025 – pour des retrouvailles dans une fébrilité partagée.
On connaît Stéphane Archambault pour une bonne couple d’affaires : comme chanteur de la formation folk-trad Mes Aïeux, bien sûr; comme animateur (La grande veillée et Pour un soir seulement à ICI ARTV, Vraiment top à ICI Musique) et comédien (4½, La vie, la vie et Rumeurs sur ICI Télé, Laurel et Hardy et Yvon Deschamps raconte La Shop au théâtre), aussi. Pétillant, aux oreilles et cerveau bien ouverts, aimant raconter des histoires, il marque la culture québécoise en créant des ponts entre tradition et contemporanéité, entre marge et populaire. Fort de ce bagage, il est de retour sous les projecteurs pour la première fois depuis la fin de son susmentionné groupe – en solo, se lançant à la fois dans le vide et dans vos bras. Il avait besoin d’écrire mais ne pensait pas se remettre à la musique; et le voici qui s’amène avec un spectacle et un disque, nourris de ruptures et de renouveaux. Marqué par l’âge d’or français, au phrasé évoquant affablement la musique traditionnelle, appuyé par le monument folk Joe Grass, Archambault avance une chanson plurielle, généreuse, à la fois révérencieuse et un peu crottée – l’actualisation indie d’un legs musical francophone. Ce nouvel allant, c’est une mise à jour de qui et où il est, au je plutôt qu’au nous.
Ça tient de l’audace, à 55 ans, de s’aventurer de la sorte, de se faire un bagage neuf. C’est que, pendant deux décennies, Mes Aïeux a été un incontournable de la scène québécoise : récipiendaire de 13 Félix (dont six pour le Groupe de l’année), on lui doit le canonique hymne provincial « Dégénérations », un incontournable radiophonique qui se manifeste encore dans nos foyers, soirées et autres célébrations nationales. Au fil de cinq albums studio (Ça parle au diable! en 2000, Entre les branches en 2001, En famille en 2004, La ligne orange en 2008, À l’aube d’un printemps en 2012) et d’un album live (Tire-toi une bûche en 2006), la plupart certifiés or, platine ou même double platine, la formation a fait le tour du Québec à maintes reprises, se produisant aussi quelques fois de l'autre côté de l’Atlantique. Un parcours étoilé – littéralement, considérant que l’astronaute Julie Payette a apporté leur album La ligne orange dans l’espace.
Fourmillant, curieux, avide de partage, Stéphane Archambault se tient toujours occupé : il enregistre cet été la quatrième saison de La grande veillée et fait partie de la distribution de la pièce La Shop, qui reprend les grands textes d’Yvon Deschamps. Et, à travers tout ça, il se garde du temps pour ce nouveau projet : le sien. Ce printemps, il sera en rodage pour son premier spectacle solo – une leçon d’humilité pour un artiste habitué aux salles remplies d’un public assidu, autant qu’une chance pour ce dit public d’assister à la création du show. L’album, lui, est attendu pour mai 2025 – pour des retrouvailles dans une fébrilité partagée.