Biographie
Evelyne Brochu émerge assumée, sensuelle et stellaire. Flanquée de son inséparable Félix Dyotte, elle déballe une chanson pop française à travers laquelle se chevauchent les époques. Et tandis qu’elle imprime dans le temps des portraits d’amour comme ces photos qu’on fixe sur film, l’artiste souffle dans l’espace des vers d’oreilles au sucre élégant, intemporel. Des plages de musique qui se parcourent à la manière de tableaux vivants et qu’on revisite, les soirs d’été, quand la ville se refuse au sommeil.
En 2019, Evelyne Brochu lance Objets perdus, son premier album mûr et libéré avec lequel elle jette les bases de son incarnation musicale. Cet élan lui vaudra d’ailleurs deux nominations au gala de l’ADISQ 2020, dans les catégories «Révélation de l’année» et «Album de l’année – Pop». Son succès «Maintenant ou jamais» se retrouve quant à lui en lice pour le prix de la chanson francophone SOCAN la même année.
Le danger enivre comme un champagne qui transporte, mais ne soûle jamais. Une invitation à l’ardant, au désir et à l’ultime qui est paru à l’automne 2023.
Evelyne Brochu émerge assumée, sensuelle et stellaire. Flanquée de son inséparable Félix Dyotte, avec qui elle se dresse musicalement tel un aigle à deux têtes, elle déballe une chanson pop française à travers laquelle se chevauchent les époques. Et tandis que, gracile, elle imprime dans le temps des portraits d’amour comme ces photos qu’on fixe sur film, l’artiste souffle dans l’espace des vers d’oreilles au sucre élégant, intemporel. Des plages de musique qui se parcourent à la manière de tableaux vivants et qu’on revisite, les soirs d’été, quand la ville se refuse au sommeil.
Chronologiquement, c’est pourtant d’abord à l’écran que l’on salue son talent. Quelque part entre un passage au Conservatoire d’art dramatique et quelques séries télé (La promesse, Aveux), les hasards de l’existence ont voulu qu’Evelyne Brochu croise le réalisateur Denis Villeneuve, qui lance rapidement sa carrière au cinéma dans Polytechnique. Elle tourbillonne ensuite entre Jean-Marc Vallée (Café de Flore), Xavier Dolan (Tom à la ferme) et Monia Chokri (La femme de mon frère) scellant sa renommée d’actrice habitée et solaire. Alors qu’elle brille à travers le monde au cinéma et au petit écran (Orphan Black, X Company, Chouchou, Paris Police 1900 et 1905), elle cultive en parallèle, comme un petit secret, quelques collaborations musicales timides dont on garde en souvenir une voix cristalline et une dégaine irrésistible («Quoi» avec Stefie Shock et « C’est l’été, c’est l’été, c’est l’été » en duo avec Félix Dyotte).
En 2019, son premier album jette les bases de son incarnation musicale. On assiste alors à la naissance d’Evelyne Brochu, l’interprète-poétesse. Sculptés avec la complicité de Félix Dyotte et de Philippe Brault, ses Objets perdus la dévoilent mûre, libérée. Elle revendique enfin ce pan magnétique d’elle-même trop longtemps laissé de côté et y prend un plaisir manifeste. Cet élan lui vaudra d’ailleurs deux nominations au gala de l’ADISQ 2020, dans les catégories «Révélation de l’année» et «Album de l’année – Pop». Son succès «Maintenant ou jamais» se retrouve quant à lui en lice pour le prix de la chanson francophone SOCAN la même année.
Forte d’un premier tour de piste chaleureusement applaudi, Evelyne Brochu passe au prochain chapitre du récit avec Le danger, son second opus attendu en 2023. Tandis qu’intime, elle peignait l’amour et ses déclinaisons sur son prédécesseur, l’artiste se pose sous une lumière renouvelée, plus urgente et impudique, évolution naturelle de celle qui l’a forgée. Toujours campée dans une grâce fine et charnelle où les mots s’enfilent pour faire pétiller les esprits autant que les corps qu’ils habitent, Evelyne Brochu déploie sa voix douce pour livrer ses paroles, extraites de plusieurs de ses poèmes sur lesquels Félix Dyotte aura couché des mélodies. Plus près de son frère cosmique et plus impliquée que jamais dans son processus créatif, Evelyne s’ancre, l’âme à la fête, prête à transmettre la magie, la passion et l’excitation des nuits inoubliables. Comme un hors temps à hautes vibrations où tous les possibles des vies parallèles, de l’été qui palpite et des allers-retours entre Montréal et Paris s’entrelacent, Le danger enivre comme un champagne qui transporte, mais ne soûle jamais. Une invitation à l’ardant, au désir et à l’ultime.